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Haïti : Citadelle la FerrièreHaïti : Citadelle la Ferrière

Actualités / Culture

Culture 29 Avril 2024

Petit-Goave, Haïti : Décryptage du 3ème week-end rara!

Il est de plus en plus évident qu’à Petit-Goave l’espace médiatique est absorbé par la rivalité entre Ratyèfè, triple champions et lambi gran lambi dlo,un ancien champion. Le week-end écoulé en était encore une fois de plus la preuve irréfutable de la crispation médiatique sur ces deux bands rivaux. Aux allures carnavalesques, le fan clud du premier se vestisait en chemisette blanche, courte jupe jaune orange, cravette mauve, botte noire; l’autre s’habillait chapeau traditionnel, maillot jaune, pantalon rouge, tennis rouge ou jaune. Ce mariage de couleurs au goût du carnaval est l’expression de la diversité culturelle comme disait La Fontaine dans son ouvrage contes et nouvelles" diversité est ma devise." Cette formule peut bien s’adapter au rara. S’il est vrai à léogane ce mariage de couleur existait depuis des lustres. Il en n’est pas vrai moins vrai que ce fut le cas à Petit-Goave car il faut attendre le retour en force de Ratyèfè en 2018 pour voir s’habiller les fans clubs des rara de manière différente à chaque nouveau week-end. Le samedi écoulé plus d’un s’attendaient à un nouveau face à face entre Lambi gran dlo et Ratyèfè en raison que celui-la levait l’ancre en direction du 2ème plaine et celui-ci, en direction du centre-ville. Moins qu’en toute autre circonstance, ce duel au sommet était une évidence .Si pour certains commentaires ce fut l’occasion favorable pour lambi de prendre sa revanche sur son rival par rapport au week-end précédent à cause qu’il avait fait le profil quoiqu’il avait eu l’avantage parce qu’il était à deux contre un.( Lambi,chenn tamarin vs Ratyèfè). Cet énorme avantage ne jouaient pas en leur faveur à cause des heures écoulées jouaient en leur défaveur,à preuve ils étaient allés dormir alors que ratyèfè restait à jouer pendant au moins 30 munites de plus. D’une manière étonnante mais,non surprenante lors du rencontre tant attendu par moins d’un,à l’Acul non loin de l’église Saint Jean-Baptiste, lambi avait décidé de ne plus jouer. Pourtant, d’après les us et les costumes du rara lorsqu’on a deux bands se trouvent face à face celui qui s’arrête de ne plus continuer à jouer en premier,fait signe de faiblesse et de reddition. Par conséquent,l’autre qui se trouve en face par bienséance et par les bonnes mœurs n’a pas d’autre choix d’en faire le même. Il s’ensuit à dire que pour une énième fois la formation grande puissance ( lambi grand dlo) n’a pas pu prendre sa revanche sur son rival. Pour de nombreux journalistes culturels qui étaient présents pour assister cet événement n’avaient pas leur langue dans leur poche pour livrer leur impression sur la prestation monstre de Ratyèfè. C’est le cas pour Brignol,un commentaire culturel qui se demandait si Ratyèfè avait le diable dans le corps si bien que les plus incrédules étaient se trouvaient dans leur sentiment de joie. Le dimanche dans la soirée ce monstre d’animation a encore marqué les esprits dans l’art de son savoir faire. Ce c’est ce qui explique la quasi unamité le cerle journalistes culturels de Petit-Goâve de concéder la première place à ce band pour sa performance et sa discipline musicale. Donc,pour ce week-end d’après le cercle des journalistes culturels de Petit-Goave et sous l’approbation bien d’autres commentaires culturels. On a le classement le suivant: 1er Ratyèfè 2ème Grap Kenèp 3ème Orgueil de la jeunesse

Par Gladimyr Vaval |
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Culture 24 Décembre 2024

Le Makaya, histoire et pratiques vaudouesques en haïti

Le Makaya est bien plus qu’une simple fête ; il est un pilier spirituel du vaudou haïtien, une tradition vivante qui lie les croyances ancestrales aux rituels de purification, de guérison et de renouveau. Célébré principalement à la fin du mois de décembre, le Makaya tire ses racines de l’Afrique, en particulier des civilisations bantoues, et se déroule dans un contexte profondément spirituel où les liens avec les ancêtres et les forces naturelles sont essentiels. Le terme "Makaya", qui signifie "feuilles" en Kikongo, est intrinsèquement lié à la nature et aux plantes, éléments essentiels du vaudou. Ce lien direct avec la nature fait du Makaya un moment de purification, où les croyants se connectent à la terre et aux esprits par l’intermédiaire des végétaux. La tradition du Makaya vient des peuples Bantous, principalement du Congo, et de leurs pratiques spirituelles qui ont été transposées, adaptées et enrichies par la diaspora haïtienne pendant la période de l’esclavage. La période du Makaya commence le 21 décembre, lors du solstice d’hiver, une date symbolique marquant la victoire de la lumière sur les ténèbres, le commencement du renouveau solaire. Dans le vaudou, cette époque est perçue comme un moment d’introspection où la nuit la plus longue de l’année se transforme lentement en jour, apportant avec elle des forces purificatrices et régénératrices.

Par Faïly Anderson Trazil |
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Culture 01 Novembre 2024

Guédés : Quand Haïti célèbre ses ancêtres avec couleur et ferveur

Chaque 1er et 2 novembre, Haïti s’anime sous les couleurs noir et violet pour célébrer les Guédés, des esprits vénérés dans la religion vaudou, symboles d’un lien puissant entre les vivants et les morts. Fascinants, indomptables et provocateurs, les Guédés forment une véritable famille dans le panthéon du vaudou haïtien, où ils sont respectés pour leur rôle de guides spirituels des défunts vers l’au-delà. Dirigés par des figures emblématiques comme le légendaire Baron Samedi et sa compagne Grann Brigitte, les Guédés incarnent les paradoxes de la vie et de la mort. Chaque Baron a une personnalité singulière : Baron Cimetière, Baron Kriminel, et Baron La Croix sont les gardiens des âmes qui errent aux frontières du monde des morts. Ensemble, ils forment une présence puissante et quelque peu effrayante, mais profondément ancrée dans la culture haïtienne. Les Guédés ne sont pas comme les autres esprits du vaudou ; ils manifestent leur intrépidité d’une manière spectaculaire. Habitués à la mort, ils n’ont peur de rien et se montrent provocants : ils mangent du verre, des piments crus, enduisent leurs parties sensibles de rhum et de piment. Ces gestes marquent leur indifférence au danger et rappellent qu’ils ont déjà connu la vie terrestre. Ils sont ainsi des psychopompes – ces êtres qui mènent les âmes des morts – et agissent comme des ponts entre le monde des vivants et celui des morts. Certains Guédés, comme Guédé Nibo, arborent des habits aux couleurs noir, mauve et blanc, chacun possédant des caractéristiques uniques. Ils sont nombreux et variés : Guédé Fouillé, Guédé Loraj, Papa Guédé, et bien d’autres. Ce sont ces esprits qui, chaque année, rappellent aux Haïtiens l’importance de se souvenir des disparus et de les honorer. Le culte des Guédés n’est pas seulement religieux ; il est aussi culturel et historique. Selon la tradition, leur territoire spirituel, ou « Fètomè » – surnommé le « Pays sans Chapeau » – est un lieu où résideraient les âmes des ancêtres. D’après les récits, les origines de ce culte remontent au plateau d’Abomey, ancienne capitale du royaume du Dahomey, en Afrique, où la mort et la vie coexistent dans une forme de symbiose. Cette célébration en Haïti trouve même des échos dans l’histoire ancienne. Les Romains honoraient aussi leurs morts avec la « Fête des Lémuria », qui se déroulait en février, pour conjurer les esprits et rétablir la paix entre le monde des vivants et celui des défunts. Pour les Haïtiens, honorer les Guédés, c’est accepter la mort comme une partie de la vie et célébrer les liens invisibles qui nous unissent à ceux qui nous ont quittés. C’est aussi une manière de résister, car la vie, malgré ses défis, doit être célébrée dans toute sa complexité et sa profondeur.

Par Faïly Anderson Trazil | 1
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Culture 22 Novembre 2023

Rythmes haïtiens : Explorer les traditions musicales et dansantes

Haïti, terre riche en histoire et en diversité culturelle, offre un trésor musical unique à travers ses rythmes captivants. La musique haïtienne, profondément enracinée dans la fusion de différentes influences africaines, européennes et caribéennes, constitue une expression vibrante de l’identité nationale. L’un des éléments distinctifs de la musique haïtienne est sa diversité rythmique, reflétant les multiples facettes de la vie quotidienne, des célébrations religieuses aux moments de joie et de peine. Les rythmes haïtiens, porteurs d’une énergie contagieuse, sont le reflet de l’âme du peuple haïtien. L’un des genres musicaux les plus emblématiques d’Haïti est le compas direct, qui a émergé dans les années 1950. Ce rythme entraînant, associé à des mélodies envoûtantes, a conquis les cœurs à l’échelle mondiale. Le compas direct incarne la fusion de différents styles musicaux, dont le jazz, le merengue, et des éléments de la musique traditionnelle haïtienne. Les traditions musicales haïtiennes ne se limitent pas aux sonorités contemporaines. Le vodou, une pratique spirituelle ancestrale, a également une influence majeure sur la musique haïtienne. Les rythmes vodou, souvent associés aux cérémonies religieuses, créent une connexion profonde entre la spiritualité et l’expression artistique. Par ailleurs, la danse est indissociable de la musique haïtienne. Les mouvements gracieux et énergiques de danses traditionnelles comme le rasin, associés aux rythmes envoûtants, transportent les danseurs et les spectateurs dans un monde où l’expression corporelle devient une forme d’art vivante. Explorer les traditions musicales et dansantes d’Haïti revient à plonger dans un univers où l’histoire, la culture et la spiritualité se tissent harmonieusement. Ces rythmes, transmis de génération en génération, sont bien plus que de simples notes ; ils incarnent l’âme d’un peuple et la richesse de sa diversité. En célébrant ces traditions, on rend hommage à l’héritage culturel exceptionnel d’Haïti et à sa contribution inestimable à la scène musicale mondiale.

Par Appolon Guy Alain |
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Découvrez Cap-Haïtien : La 2ème ville d’Haïti

Cap-Haïtien, est une ville côtière de département nord d’Haïti, autrefois connue sous les noms de Cap-Français ou Cap-Henri. Dominée par la montagne du Morne Jean, cette destination offre une Immersion dans le passé colonial français et la révolution haïtienne. Niché par des baies pittoresques et bordé par la rivière Haut-du-Cap, le Cap-Haïtien séduit les voyageurs en quête d’authenticité et d’aventure balnéaire. La ville, riche en histoire et en culture, a vu naître des artistes renommés comme Philomé Obin et anime une scène musicale vibrante avec les groupes Septentrional et Tropicana d’Haïti. Ses trésors cachés, dont la Citadelle La Ferrière et le site historique de Vertières, ainsi que ses paysages naturels magnifiques, font du Cap-Haïtien une destination incontournable dans les Caraïbes. Plages paradisiaques à Labadie et ruelles pavées évoquant un passé riche invitent les visiteurs à plonger totalement dans l’histoire et la culture haïtiennes. Le Cap-Haïtien,anciennement Cap-Français ou Cap-Henri, est la deuxième ville d’Haïti, chef-lieu du département du Nord et de l’arrondissement de Cap-Haïtien.Située sur la côte septentrionale de la République d’Haïti, était considérée au XIXe siècle comme le port le plus sûr.Dominée par la montagne du Morne Jean,culminant à 718 mètres d’altitude, la ville se trouve à l’embouchure de la rivière Haut-du-Cap, sur la côte ouest de la baie du Cap-Haïtien. À l’ouest de l’agglomération s’étend en profondeur la baie de l’Acul.

Stéphanie Sophie Louis : Symbole d’un engagement juvénile pour le développement réel d’Haïti

Stéphanie Sophie Louis est le nom de cette jeune femme d’Haïti qui s’engage corps et âme dans une lutte pour le développement de son pays. Politologue militante, entrepreneure, conférencière, elle est née le 18 septembre 2001 à l’Hôpital de l’Université d’État d’Haïti dans la capitale du pays, et elle est l’une des trois filles de ses parents. Stéphanie a grandi au centre d’Haïti, plus précisément dans la commune de Lascahobas. Le mot phare dans la vie de cette jeune femme, c’est le mot "engagement" ; en effet, dès son adolescence, elle a intégré le mouvement de scouts. Cet événement la servira de tremplin pour être utile à sa communauté. En 2017, elle a même été désignée scoute de l’année pour le département du Centre. Grâce à sa présence au sein des scouts, elle a eu très tôt la chance de parcourir le pays de long en large, notamment en organisant des camps d’été pour une association qui s’occupe des enfants, un peu partout sur le territoire national : partant des Gonaïves jusqu’aux Cayes, en passant par Marchand Dessalines, Arcahaie et Saint-Marc. La jeune adolescente qu’elle était à cette époque, avec la permission de ses parents, a su traverser, de sa fougue, tout le corps de sa terre de naissance, ce qui s’est soldé tout naturellement par un réel amour pour son pays, une façon de confirmer l’idée qui atteste que celui qui voit de près ce pays finit toujours par tomber amoureux de lui.

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Histoire

Histoire

Première nation noire à se libérer de l’esclavage et à obtenir son indépendance de la France en 1804 et a influencé d’autres mouvements de libération à travers le monde, inspirant des luttes pour la liberté et l’égalité.

Beauté naturelle

Beauté naturelle

Haïti est dotée de paysages naturels spectaculaires, notamment des plages de sable blanc, des montagnes et une biodiversité riche.

Patrimoine

Patrimoine

Haïti possède un riche patrimoine historique, notamment des sites comme la Citadelle Laferrière et le Palais Sans-Souci, classés au patrimoine mondial de l’UNESCO.

Culture

Culture

Haïti possède une culture riche et diversifiée, influencée par des éléments africains, européens et autochtones. La musique, la danse, l’art et la cuisine haïtiens sont célébrés à travers le monde.

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