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Histoire d’Haïti : Héritage, Révolution et Liberté

Découvrez l’histoire fascinante d’Haïti : de ses racines amérindiennes à la première république noire libre, un héritage unique au monde.

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Jean-Jacques Dessalines, leader de la Révolution haïtienne

Dans les annales de l’histoire d’Haïti, île située dans les Caraïbes à l’entrée du golfe du Mexique et partagée avec la République dominicaine, Jean-Jacques Dessalines émerge tel un phénix des cendres de l’oppression. Né esclave le 20 septembre 1758 sur l’habitation d’Henri Duclos, au Cormier (Grande-Rivière-du-Nord), dans la colonie française de Saint-Domingue, Dessalines était un Créole d’origine africaine (afro-caribéenne).Affranchi lors de l’abolition de 1794 obtenue grâce aux révoltes d’esclaves, a effectivement servi en tant qu’officier dans l’armée française pendant la Révolution française. À cette époque, les idées de liberté et d’égalité étaient au cœur des préoccupations des habitants des colonies. Dessalines a participé activement aux combats contre les forces espagnoles et britanniques, aux côtés des Français, à Saint-Domingue. Passé au grade de Lieutenant Général, Jean-Jacques Dessalines se retourne contre les Français lors de l’expédition Leclerc, envoyée à Saint-Domingue par Bonaparte pour rétablir l’autorité coloniale et l’esclavage pendant la Révolution haïtienne. Après la capture et la déportation de Toussaint Louverture en France le 7 juin 1802, Dessalines assume un rôle de premier plan dans la poursuite de la lutte pour l’indépendance. Il mène de nombreux combats, incluant la bataille de la Crête-à-Pierrot en mars 1802, où il galvanise ses soldats avec sa célèbre déclaration : « Que ceux qui veulent rester esclaves des Français sortent du fort, que ceux, au contraire, qui veulent mourir en hommes libres se rangent autour de moi ». Le 1er janvier 1804, Jean-Jacques Dessalines réalise l’objectif tant attendu de l’indépendance en proclamant Haïti comme une nation souveraine, devenant ainsi le deuxième pays des Amériques à obtenir son indépendance d’une puissance coloniale. Il devient le premier dirigeant de la nouvelle nation formée et est nommé Empereur sous le nom de Jacques Ier. Cependant, son règne impérial est marqué par des politiques autoritaires et brutales, notamment le massacre de nombreux colons blancs et la redistribution des terres aux paysans qui étaient entre les mains des généraux de l’armée indépendantiste. De plus, il organise la chasse aux délinquants en ville tout en mettant en place des politiques agraires rigoureuses, considérant qu’ils représentaient une menace pour la stabilité de la nation,ces actions controversées ont suscité des divisions au sein de la société haïtienne. Dessalines meurt assassiné le 17 octobre 1806 à la suite d’un complot organisé par certains de ses généraux de l’armée haïtienne.Sa mort a marqué la fin de sa brève mais influente période au pouvoir. Malgré les controverses entourant ses méthodes,il est reconnu comme le principal artisan de l’indépendance d’Haïti et son nom a été honoré en 1903 en étant attribué à l’hymne national haïtien, La Dessalinienne, composée par Justin Lhérisson.Enfin,le grand homme visionnaire Jean Jacques Dessalines reste une figure emblématique de l’histoire d’Haïti, reconnu pour son rôle dans la lutte pour l’indépendance et la fin de l’esclavage dans la région.

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Vertières, Fort Mazi : Au delà des vérité historiques;

Si vous recherchez le mot vertière dans un dictionnaire français, vous ne le retrouverez pas de peur que le monde ne sache pas ce lieu représente le talons d’Achille de la plus puissante armée européenne. Qui plus est celle ci, venait de remporter avec succès la campagne de l’est. Les historiens français de l’époque effaçait ce lieu géographique sous les radars de l’histoire en raison qu’ils ne voulaient pas raconter l’histoire telle qu’elle est dans le sens d’expliquer la première grande humiliation de l’armée expéditionnaire française par des bandes d’esclaves qui étaient totalement ignorants dans l’art de faire la guerre encore moins dans le maniement des armes. Pourtant,ces analphaguerres, mettaient en déroute l’armée Napoléonienne, la plus puissante en ce temps là,à l’aide des moyens du bord. Cette armée expéditionnaire après avoir mis l’europe à genoux,allait connaître sa première mise en déroute par les esclaves dans ce lieu géographique, situé dans le département du Nord d’Haïti. Drôle d’histoire, cette ville n’est pas sur la liste des mots français alors que vu son importance historique, elle devrait placer au cœur de l’histoire universelle tant s’en faut qu’elle mettait fin à l’invincibilite de l’armée armée invaincue. Pour ne pas offenser les maîtres blanc, aucun dirigeant politique n’a jamais demandé pourquoi vertière ne figure pas dans aucun dictionnaire français? Pourtant, ils célèbrent à grande pompe cette bataille à chaque 18 novembre. Quelle hypocrisie historique chez nos dirigeants! Après vertière bien d’autres lieux historiques sont étranglés par les historiens afin de cacher les extrêmes d’atrocités des colons français sur les esclaves. C’est dans ce contexte d’étranglement historique qu’on ne mentionne pas le "fort Mazi" dans les manuels d’histoires scolaires. Celle-ci, est situé, à Petit-Goave, 2ème section communale ,localité Arnoux. Nous nous sommes tombés sur ce méga fort,lors d’un clinique mobile entièrement financé par la fondation Ernest Junior,une fondation caritative qui œuvre dans le social en particulier dans le domaine de l’art et de la musique.D’après les résidents, les plus anciens de cette localité,ce fort fut construit sur au moins 20 carreaux de terre par les colons . Ce fut un immense complexe militaire répartie en des compartiments, des avant-postes,des salles de tortues, des salles pour soigner les colons, une grande église catholique, un cimetière. Cepandant,on ne parle jamais de ce fort si bien qu’il est ignoré par les professeurs d’histoires de la ville de Petit-Goave. À coup sûr, la disparition voulue de ce fort sous les radars de l’histoire enterre les atrocités, les barbaries , les châtiments les plus inhumains des colons sur les esclaves. A bien scruter la réalité, tout semble vrai que c’est le plus grand fort qui n’ait jamais construit durant la période de la colonisation. Du reste, il semble probablement le plus fortifié par rapport à son importance. A rappeler que vertière existe seulement dans les manuels d’histoires scolaires haïtiens alors que le fort Mazi ne figure pas, encore moins dans les dictionnaires français ou dans les livres d’histoires. C’est ce qui explique que ce fort a été un lieu secret dans lequel les colons pratiquaient les crimes et les atrocités qui allaient au delà de l’entendement humain. N’est-il pas une velléité manifeste des historiens de cacher ce qu’était réellement cet immense fort construit sur au moins 20 carreaux de terre? Découvrez l’histoire d’Haïti : Un récit fascinant à explorer! : https://haitiwonderland.com/haiti/histoire/decouvrez-l-histoire-d-haiti--un-recit-fascinant-a-explorer/81

Jacmel: la ville haïtienne dont l’histoire est liée à la libération de l’Amérique latine

Jacmel est une ville située sur la côte sud d’Haïti, plus précisément dans le département du sud-est. Jusqu’à nos jours la ville est connue pour son architecture coloniale bien préservée et pour son riche patrimoine historique , à côté de son carnaval, l’un des plus célèbres de la Caraïbe. Jacmel est l’une des plus anciennes villes d’Haïti. Sa naissance remonterait, selon certains historiens, au temps des Taïnos, les premiers habitants de l’île, qui séjournaient ici bien avant l’arrivée de Christophe Colomb et ses colons en 1492. Bien avant de devenir Jacmel, cette ville du sud-est d’Haïti portait le nom de Yakimel. La rebaptisation de Jacmel a été effectuée par les Français du temps où il colonisait la partie Ouest de l’île Hispaniola. Jacmel, au fil des années, s’est transformée en une ville où bien vivre se mêle à la beauté de la mer, dans le cœur de ses visiteurs. On y vit pleinement la nature, et la mer demeure une source de gaieté de plein jour. Jacmel offre tout cela, en plus de son passé glorieux qui l’ancre comme un terrain majeur dans la grande Histoire d’Haïti. Avec son charme unique, Jacmel est parmi les villes haïtiennes capables de marquer l’homme jusqu’au bout. Dans les années 50 et 60, jusqu’au début des années 80, Jacmel était l’une des destinations touristiques les plus prisées de la Caraïbe grâce à sa réputation de ville dotée d’une beauté et parée d’une grâce naturelle, qui n’était pas sans raison. En ces temps, Le littoral jacmelien accueillait à bras ouverts des bateaux de croisière bien chargés de touristes venus de tous les coins du monde. Et c’est aussi dans ces temps-là, que Jacmel avait été aussi l’une des villes les plus actives d’Haïti sur le plan commercial, l’une des plus florissantes économiquement du pays, notamment en raison de l’afflux important de touristes qui la fréquentaient régulièrement.

Jean-Jacques Dessalines, leader de la Révolution haïtienne

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Histoire

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Première nation noire à se libérer de l’esclavage et à obtenir son indépendance de la France en 1804 et a influencé d’autres mouvements de libération à travers le monde, inspirant des luttes pour la liberté et l’égalité.

Beauté naturelle

Beauté naturelle

Haïti est dotée de paysages naturels spectaculaires, notamment des plages de sable blanc, des montagnes et une biodiversité riche.

Patrimoine

Patrimoine

Haïti possède un riche patrimoine historique, notamment des sites comme la Citadelle Laferrière et le Palais Sans-Souci, classés au patrimoine mondial de l’UNESCO.

Culture

Culture

Haïti possède une culture riche et diversifiée, influencée par des éléments africains, européens et autochtones. La musique, la danse, l’art et la cuisine haïtiens sont célébrés à travers le monde.