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Haïti : Lancement officiel du Coding Club Cap-Haïtien !
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Haïti : Lancement officiel du Coding Club Cap-Haïtien !
  • 09 Mars 2024
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Haïti : Lancement officiel du Coding Club Cap-Haïtien !

Dans un monde où la révolution numérique bat son plein, la maîtrise des outils technologiques est devenue cruciale. Le Coding Club Haïti se positionne comme un acteur essentiel dans la diffusion des connaissances liées à ce domaine auprès des jeunes Haïtiens. Dans cette optique, le Coding Club Haïti a officiellement lancé Coding Club Cap-Haïtien le vendredi 1er mars 2024, une extension bienvenue de l’initiative couronnée de succès à Carrefour. En fournissant un environnement propice à l’apprentissage et à la créativité, le club ouvre de nouvelles voies vers un avenir où l’innovation est accessible à tous.

Le Campus Henry Christophe de Limonade CHCL a été le théâtre vibrant de cet événement inaugural, rassemblant plus d’une soixantaine d’esprits curieux et avides de maîtriser l’art de la programmation informatique. Sous la direction d’Appolon Guy Alain, l’initiateur passionné du Coding Club Haïti, de Mauricette John Stevens, coordinateur du Coding Club Cap-Haïtien, et de Philistin Rochernie, responsable des adhésions, cette nouvelle antenne du club s’engage à offrir son expertise aux Capois et Capoises passionné.e.s de programmation informatique.

Sommaire

Coding Club Haïti
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Pour Appolon Guy Alain, la technologie représente bien plus qu’un simple outil. C’est un levier puissant pour propulser le développement économique du pays. En partageant son expérience et ses connaissances avec la jeunesse haïtienne, en les initiant à la programmation informatique, il espère contribuer à cet avancement tant attendu. Il est convaincu que le secteur technologique offre un vaste réservoir d’opportunités pour ceux qui osent s’y aventurer.

Un an après son lancement à Carrefour, le Coding Club Haïti continue de croître et d’inspirer. Avec plus de 400 membres actifs, le club a démontré sa capacité à mobiliser et à former une communauté passionnée. Mais l’ambition ne s’arrête pas là. Les responsables du club ont déjà des projets, envisageant d’ouvrir de nouvelles antennes à travers le pays, notamment à Cayes et à Pétion-Ville.

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Coding Club Haïti
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Le Coding Club Haïti n’est pas qu’un simple regroupement informel. C’est une initiative à but non lucratif, née le 10 décembre 2022, ayant pour mission de promouvoir l’apprentissage et la pratique de la programmation informatique. Au sein du club, les membres bénéficient de formations allant de l’introduction aux concepts de base de la programmation jusqu’à des niveaux plus avancés pour les experts. Des ateliers pratiques, des défis stimulants et des projets concrets permettent de maintenir une atmosphère dynamique et motivante.

Il est à noter que le Coding Club Cap-Haïtien a bénéficié d’un précieux soutien de Haïti EdTech pour son fonctionnement, ainsi que de l’accès à une salle informatique équipée du matériel nécessaire, avec énergie et internet. Ce support leur permettra de se réunir physiquement pour leurs ateliers.

Pour plus d’informations, vous pouvez visiter le site officiel du Coding Club Haïti : https://codingclubhaiti.com

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Haïti : La saison de Rara à Petit-Goâve : Une célébration de la vie, de l’unité et de la résilience

Alors que la nouvelle saison de Rara se profile à l’horizon, certains groupes tels que Saint Jacques Majeur, Ratyèfè, Florida Band, Lambi Grand, et Grap Kenèp se préparent déjà à illuminer les rues de Petit-Goâve de leurs costumes flamboyants et de leurs mélodies envoûtantes. Pour ces groupes, l’avenir semble radieux, promettant une saison pleine de passion et de succès. Cependant, d’autres bands de rara hésitent encore sur la direction à prendre. Malgré ces incertitudes, l’optimisme règne quant à la réussite de cette nouvelle saison pour l’ensemble des groupes de rara dans la commune de Petit-Goâve. Le rara, ancré dans la tradition vodou, est bien plus qu’une simple manifestation artistique. Il incarne l’essence même de la culture haïtienne, mettant en lumière des questions de mémoire, de tradition et d’identité. Cette forme d’expression artistique, de plus en plus populaire, attire un large public et suscite un engouement sans précédent. Des groupes comme Ratyèfè, Grap Kenèp, Florida Band et Chenn Tamaren, reconnus pour leur capacité à ravir leurs fans, jouent un rôle crucial dans l’essor continu du rara dans la commune. La saison de rara débute traditionnellement le jeudi des morts et s’achève dans la nuit du dimanche de Pâques ou le lundi quasimodo. Pour marquer le début de cette période sacrée, les groupes organisent des cérémonies d’ouverture, honorant ainsi les esprits des défunts dans des rituels empreints de spiritualité. Ces cérémonies, souvent tenues dans les cimetières ou dans les "Bitasyons" des groupes, symbolisent le lien profond entre le rara et les traditions vodoues.

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Pitié ou l’œuvre d’une vieille âme écrasée sous le poids d’une existence au goût d’absinthe

Le vocable crise charrie une infinité de sens. Nulle intention de les révéler tous cet après-midi. Toutefois, quelques précisions s’imposent. Une gamine dont les parents ne disposent pas de fonds suffisants à Noël pour lui acheter une poupée de la petite Sirène noire pique une crise et s’enferme dans sa chambre à double tour sans toucher à ses repas de la journée. Un garçon dont le chien a été empoisonné subitement par un voisin pour se venger ou abattu ayant contracté la rage, perdant du jour au lendemain un ami fidèle, entre en crise. Pour finir une société en proie à toutes sortes de mutations et dont les dirigeants sont veules, peut-être prolongée dans une profonde crise. Dans le premier cas, la jeune fille boude pour attirer l’attention de ses parents afin de se sentir apprécier des enfants de son âge à l’école ou dans le voisinage. Aujourd’hui, une trentaine de minutes de négociations peuvent suffire pour y dégager une solution durable. De mon temps, quelques coups de ceinture bien sentis aurait eu raison de ce caprice. Mais, l’humanité évolue, dit-on. Dans le deuxième cas, ce garçon peut retrouver le sourire au bout de quelques semaines. Il lui faut un peu d’attention et, sans doute un autre chien. Comme dirait Stendhal, seule la passion triomphe de la passion. Dans le dernier cas, cette société dirigée par des ineptes est secouée dans ses assises profondes. Ses institutions peuvent une à une se déliter. Les forces vives se dissoudre en un rien de temps. Cette situation crée un tsunami sociétal qui détruit toute vie au sein de cette collectivité. C’est effectivement une crise. La crise de ce point de vue constitue une situation alarmante, désespérée dans l’existence d’une communauté où rien ne va. Le chaos y règne en maître. L’essence même de la vie disparaît. L’individu peut prendre le pas sur la collectivité. Chacun tentant de résoudre ses problèmes sans se soucier d’autrui. Le voisin le plus proche est relégué à des années lumières de soi. Comment se tourner vers la création? Comment continuer à concevoir l’altérité? Comment l’artiste peut s’imprégner de ce grand désarroi collectif comme source de motivations? Voilà les questions auxquelles je dois répondre. Un artiste voit et sent ce que le commun des mortels ne peut même pas imaginer dans une vie de mille ans. Il crée pour dénoncer, quand sa conscience d’être humain est révoltée. Il exalte les héros ou la patrie selon son ressenti. Il chante la beauté d’une femme irrésistible, envoûtante ou mochement resplendissante. Il peut aussi se servir de la désolation ambiante pour donner un sens à la vie. Créer en littérature comme dans les arts en général ne dépend pas de la conjoncture. L’acte de création est fonction des dispositions du créateur. Les événements tétanisent certains et galvanisent d’autres. Créer est jouissif. Chacun jouit donc selon sa fantaisie. Écrire ouvre la voie au changement. L’écrivain jette un regard différent sur le monde. En s’incrustant dans le réel il l’enjolive, le rend meilleur ou hideux selon le message qu’il entend partager. Tout compte fait, avec lui la vie n’est jamais figée. Écrire c’est mettre le monde dans un bocal pour y parcourir l’univers. L’artiste couve son œuvre par tous les temps. Oswald Durand métait en joie d’apercevoir le beau corps de Choucoune de son observatoire secret. Musset par contre dans la douleur rédigeait sa nuit d’octobre. Quant à Dany Laferrière, en exil, il décrivit les horreurs de la dictature duvaliériste et l’insouciance des jeunes filles de son quartier dans ce monde violent et dangereux. En définitive, l’écrivain vit dans une société avec des valeurs qu’il partage ou non. Elles conditionnent son existence ou n’ont aucune prise sur lui. À bien des égards, le monde ambiant lui sert de laboratoire. Il y réalise ses expérimentations. Il jette sur le monde un regard neuf, usé, désabusé, mélancolique, violent, plein d’aigreur selon son humeur. Pitié est l’œuvre d’une vieille âme écrasée sous le poids d’une existence au goût d’absinthe. Le jeune Mike Bernard Michel vit d’expédients et de mensonges. Les mains de la vie s’abattent sur lui avec une violence indescriptible. Le malheur l’étreint dans ses bras jour et nuit. Faut-il pour autant baisser les bras ? Musset aimait à dire : « l’homme est un apprenti, la douleur est son maitre. Et nul ne se connait tant qu’il n’a pas souffert. » L’artiste doit produire sous tous les cieux. Telle est sa vocation. Les incompétents au pouvoir, les bandits légaux ou de grands-chemins, la cherté de la vie, le chômage, les chagrins d’amour sont autant de sujets de préoccupations pour lui. S’il est vrai que ventre affamé n’a point d’oreilles, toujours est-il qu’il garde le cerveau en éveil. Que dis-je, il le stimule au point de créer des œuvres intemporelles. Monsieur Pitié vous avez un bel avenir devant vous. Oeuvre de Jean Rony Charles, le livre est disponible chez les Éditions Repérage.

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