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Haïti : Citadelle la FerrièreHaïti : Citadelle la Ferrière

Actualités / Recherche scientifique

Culture 30 Mai 2024

Pourquoi certain personne ingnore la fete de guede?

La fête des Guédés est un événement significatif dans la religion vaudou haïtienne. Elle se déroule chaque 1er et 2 novembre en Haïti, et elle est dédiée à l’hommage des morts. Voici quelques éléments pour mieux comprendre cette célébration : Signification des Guédés: Les Guédés sont des esprits de la mort dans le panthéon vaudou. Ils symbolisent la transition entre la vie et l’au-delà. Différents noms sont attribués à ces esprits : Papa Guédé, Guédé Nibo, Guédé Masaka, Guédé fouillé, Guédé plumage. Dans la conception vaudou, les Guédés maintiennent un rapport harmonieux avec les morts. Rituel de la Fête des Guédés: Les vodouisants nettoient les tombes et apportent des fleurs pour honorer la mémoire des défunts. Ils dansent et chantent au rythme des musiques du vodou et du rara. Des vèvè (symboles sacrés) sont tracés pour invoquer les esprits. La couleur noire, symbole du deuil, marque le commencement de la vie dans le monde vaudou. Le mauve violet évoque la transformation, et le blanc symbolise la pureté. Relation avec les Protestants et les Chrétiens: Certains protestants rejettent la fête des Guédés et organisent des journées de prières pour chasser les « mauvais esprits ». Les chrétiens ne prient pas pour leurs morts, car leur foi leur enseigne que les défunts sont accueillis par le Seigneur. En somme, la fête des Guédés est un moment crucial pour les vodouisants, marquant le retour temporaire des esprits dans l’univers du vodou. Elle témoigne du respect envers les morts et fait partie intégrante de la culture haïtienne

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Pitié ou l’œuvre d’une vieille âme écrasée sous le poids d’une existence au goût d’absinthe

Le vocable crise charrie une infinité de sens. Nulle intention de les révéler tous cet après-midi. Toutefois, quelques précisions s’imposent. Une gamine dont les parents ne disposent pas de fonds suffisants à Noël pour lui acheter une poupée de la petite Sirène noire pique une crise et s’enferme dans sa chambre à double tour sans toucher à ses repas de la journée. Un garçon dont le chien a été empoisonné subitement par un voisin pour se venger ou abattu ayant contracté la rage, perdant du jour au lendemain un ami fidèle, entre en crise. Pour finir une société en proie à toutes sortes de mutations et dont les dirigeants sont veules, peut-être prolongée dans une profonde crise. Dans le premier cas, la jeune fille boude pour attirer l’attention de ses parents afin de se sentir apprécier des enfants de son âge à l’école ou dans le voisinage. Aujourd’hui, une trentaine de minutes de négociations peuvent suffire pour y dégager une solution durable. De mon temps, quelques coups de ceinture bien sentis aurait eu raison de ce caprice. Mais, l’humanité évolue, dit-on. Dans le deuxième cas, ce garçon peut retrouver le sourire au bout de quelques semaines. Il lui faut un peu d’attention et, sans doute un autre chien. Comme dirait Stendhal, seule la passion triomphe de la passion. Dans le dernier cas, cette société dirigée par des ineptes est secouée dans ses assises profondes. Ses institutions peuvent une à une se déliter. Les forces vives se dissoudre en un rien de temps. Cette situation crée un tsunami sociétal qui détruit toute vie au sein de cette collectivité. C’est effectivement une crise. La crise de ce point de vue constitue une situation alarmante, désespérée dans l’existence d’une communauté où rien ne va. Le chaos y règne en maître. L’essence même de la vie disparaît. L’individu peut prendre le pas sur la collectivité. Chacun tentant de résoudre ses problèmes sans se soucier d’autrui. Le voisin le plus proche est relégué à des années lumières de soi. Comment se tourner vers la création? Comment continuer à concevoir l’altérité? Comment l’artiste peut s’imprégner de ce grand désarroi collectif comme source de motivations? Voilà les questions auxquelles je dois répondre. Un artiste voit et sent ce que le commun des mortels ne peut même pas imaginer dans une vie de mille ans. Il crée pour dénoncer, quand sa conscience d’être humain est révoltée. Il exalte les héros ou la patrie selon son ressenti. Il chante la beauté d’une femme irrésistible, envoûtante ou mochement resplendissante. Il peut aussi se servir de la désolation ambiante pour donner un sens à la vie. Créer en littérature comme dans les arts en général ne dépend pas de la conjoncture. L’acte de création est fonction des dispositions du créateur. Les événements tétanisent certains et galvanisent d’autres. Créer est jouissif. Chacun jouit donc selon sa fantaisie. Écrire ouvre la voie au changement. L’écrivain jette un regard différent sur le monde. En s’incrustant dans le réel il l’enjolive, le rend meilleur ou hideux selon le message qu’il entend partager. Tout compte fait, avec lui la vie n’est jamais figée. Écrire c’est mettre le monde dans un bocal pour y parcourir l’univers. L’artiste couve son œuvre par tous les temps. Oswald Durand métait en joie d’apercevoir le beau corps de Choucoune de son observatoire secret. Musset par contre dans la douleur rédigeait sa nuit d’octobre. Quant à Dany Laferrière, en exil, il décrivit les horreurs de la dictature duvaliériste et l’insouciance des jeunes filles de son quartier dans ce monde violent et dangereux. En définitive, l’écrivain vit dans une société avec des valeurs qu’il partage ou non. Elles conditionnent son existence ou n’ont aucune prise sur lui. À bien des égards, le monde ambiant lui sert de laboratoire. Il y réalise ses expérimentations. Il jette sur le monde un regard neuf, usé, désabusé, mélancolique, violent, plein d’aigreur selon son humeur. Pitié est l’œuvre d’une vieille âme écrasée sous le poids d’une existence au goût d’absinthe. Le jeune Mike Bernard Michel vit d’expédients et de mensonges. Les mains de la vie s’abattent sur lui avec une violence indescriptible. Le malheur l’étreint dans ses bras jour et nuit. Faut-il pour autant baisser les bras ? Musset aimait à dire : « l’homme est un apprenti, la douleur est son maitre. Et nul ne se connait tant qu’il n’a pas souffert. » L’artiste doit produire sous tous les cieux. Telle est sa vocation. Les incompétents au pouvoir, les bandits légaux ou de grands-chemins, la cherté de la vie, le chômage, les chagrins d’amour sont autant de sujets de préoccupations pour lui. S’il est vrai que ventre affamé n’a point d’oreilles, toujours est-il qu’il garde le cerveau en éveil. Que dis-je, il le stimule au point de créer des œuvres intemporelles. Monsieur Pitié vous avez un bel avenir devant vous. Oeuvre de Jean Rony Charles, le livre est disponible chez les Éditions Repérage.

Belle-Anse, une ville entre tradition, nature et potentiel touristique

Nichée au sud-est d’Haïti, Belle-Anse est une destination qui fascine par sa beauté naturelle et son histoire riche. Cette petite commune, encore souvent ignorée des grandes routes touristiques, regorge de trésors qui méritent d’être découverts. Ses plages sauvages, ses montagnes imposantes et son patrimoine historique unique font de Belle-Anse une perle cachée, prête à séduire les voyageurs en quête d’authenticité et de tranquillité. Belle-Anse, fondée au XVIIIe siècle, porte encore les traces de son passé. Son histoire, marquée par des changements de noms et d’identité, témoigne des bouleversements politiques et sociaux qui ont façonné la région. De l’époque coloniale à la naissance de la République, chaque coin de la ville raconte une part de l’histoire d’Haïti. Ce passé riche se conjugue avec une vie culturelle vibrante, où les fêtes locales, comme la célébration de la Sainte Patronne chaque 10 décembre, offrent un aperçu authentique de la vie des habitants. Les vestiges historiques disséminés à travers la ville rappellent non seulement l’époque de la colonisation, mais aussi les luttes menées pour l’indépendance. Ces témoins du passé, combinés à une atmosphère calme et préservée, font de Belle-Anse un lieu où l’histoire et la nature s’entrelacent harmonieusement. Ce qui distingue Belle-Anse, c’est sans doute son environnement naturel spectaculaire. En bordure de mer, ses plages presque désertes invitent à la détente. La plage de Lagan, bordée de palmiers et d’eaux cristallines, offre un cadre idyllique pour les amateurs de nature sauvage, loin de la foule des destinations touristiques plus fréquentées. La baie de Jacmel, à proximité, est un autre joyau naturel, promettant des moments de calme et d’évasion. La ville est également entourée de montagnes majestueuses, idéales pour ceux qui souhaitent explorer à pied les paysages haïtiens, tout en découvrant une biodiversité unique. Si les ressources naturelles de Belle-Anse sont riches, elles sont aussi fragiles, et la préservation de ces espaces reste un enjeu important pour l’avenir de la région.

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Histoire

Histoire

Première nation noire à se libérer de l’esclavage et à obtenir son indépendance de la France en 1804 et a influencé d’autres mouvements de libération à travers le monde, inspirant des luttes pour la liberté et l’égalité.

Beauté naturelle

Beauté naturelle

Haïti est dotée de paysages naturels spectaculaires, notamment des plages de sable blanc, des montagnes et une biodiversité riche.

Patrimoine

Patrimoine

Haïti possède un riche patrimoine historique, notamment des sites comme la Citadelle Laferrière et le Palais Sans-Souci, classés au patrimoine mondial de l’UNESCO.

Culture

Culture

Haïti possède une culture riche et diversifiée, influencée par des éléments africains, européens et autochtones. La musique, la danse, l’art et la cuisine haïtiens sont célébrés à travers le monde.