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Toupatou : Le Réseau Social 100 % Haïtien qui Révolutionne le Numérique Local
Toupatou : Le Réseau Social 100 % Haïtien qui Révolutionne le Numérique Local
  • 04 Août 2025
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Toupatou : Le Réseau Social 100 % Haïtien qui Révolutionne le Numérique Local

Dans un monde numérique largement dominé par Facebook, Instagram et TikTok, l’Haïti voit naître une innovation qui pourrait bien changer la donne : Toupatou, un réseau social 100 % haïtien. Conçu par un jeune talent local, ce projet incarne à la fois l’ingéniosité des développeurs haïtiens et la volonté de créer une plateforme adaptée aux besoins locaux.

Une Innovation Signée par un Jeune Développeur Haïtien

À seulement 18 ans, Frantzley, alias Zeno, originaire de Delmas, a développé en six mois la première version bêta de Toupatou. Un exploit qui démontre le potentiel des jeunes talents haïtiens dans la tech.

Après une période de stagnation de trois mois, le projet a été relancé en juin 2025 grâce au soutien de Jean Mary Revolus, Manager du Manoir Adriana, qui a investi dans le développement de la plateforme. Malgré une équipe technique réduite, Toupatou a franchi rapidement de nouvelles étapes.

Croissance Rapide et Premiers Revenus

Le 28 juillet 2025, Toupatou a lancé sa première campagne marketing, attirant 500 utilisateurs en une semaine. Mieux encore, la plateforme a généré ses premiers revenus (39 USD) grâce à Adsterra et AdSense.

Son programme de monétisation innovant permet aux utilisateurs de gagner de l’argent simplement en publiant du contenu ou en regardant des vidéos. Un atout majeur qui valorise la créativité locale et offre de nouvelles opportunités économiques aux jeunes Haïtiens.

Des Objectifs Ambitieux et un Ancrage Local Fort

Toupatou ne compte pas s’arrêter là. Ses prochains objectifs :

- Atteindre 10 000 utilisateurs actifs
- Ouvrir deux centres opérationnels à Jacmel et Léogâne
- Renforcer ses partenariats avec des entreprises locales comme Chery’s Makeup et CFACT Jacmel
- Avec plus de 2 millions d’Haïtiens actifs sur les réseaux sociaux selon Haïti Économie, l’émergence d’une solution locale était attendue. Toupatou se positionne comme une alternative aux géants étrangers, mettant en avant la culture et les besoins haïtiens.

Toupatou : Symbole d’une Nouvelle Ère Technologique en Haïti

Plus qu’un simple réseau social, Toupatou est un symbole d’innovation locale. En alliant technologie, opportunités économiques et ancrage communautaire, la plateforme aspire à devenir un acteur majeur du numérique haïtien.

Rejoignez dès aujourd’hui la communauté Toupatou et participez à la révolution numérique locale : https://toupatou.site

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À propos de l'auteur
Appolon Guy Alain

Full Stack Developer, Créatif, expérimenté, passionné des nouvelles technologies et de l’art.

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Conférence / Festival Quatre Chemins / 21e édition

L’impact des traumatismes collectifs et individuels sur le développement personnel des jeunes à Port-au-Prince Si les écrivains, comédiens, danseurs, poètes, entre autres, nous ont gratifiés avec leurs performances, l’étudiante mémorante en psychologie à la faculté des sciences humaines ( FASCH ), Lourdya Blaise s’est entretenu avec le public autour des traumatismes. Articulée autour du thème « Jeunesse et Trauma, analyse de l’impact des traumatismes collectifs et individuels sur le développement personnel des jeunes vivants à Port-au-Prince entre 2010-2024 », cette conférence a donné lieu à des échanges enrichissantes. Au cours de cette rencontre, modérée par Michaël Formilus, madame Blaise a montré comment les événements qui se sont succédé dans le pays ont provoqué des cas de traumatismes chez les Haïtiens. Selon l’étudiante, citant l’association américaine de psychologie, on parle de traumatisme comme conséquence du trauma. Ce dernier s’explique par le fait qu’on se sente menacé, que ce soit la personne en question ou ses proches. Toutefois, elle précise qu’un traumatisme collectif demeure en fonction de l’impact qu’a l’événement sur l’individu. Pour illustrer ses propos, elle a évoqué le séisme du 12 janvier 2010 considéré comme un trauma collectif, dans la mesure où il occupe encore nos esprits. Ce drame nous rappelle la disparition de nos proches et d’énormes pertes. C’est le cas d’un trauma qui devient un traumatisme collectif. Pour l’étudiante, il y a lieu de souligner que lorsque survient un événement, certaines personnes sont traumatisés et d’autres ne le sont pas. Selon lui, la violence des gangs armés n’est pas perçue de la même façon, soutient madame Blaise. Il y a des personnes qui ont fui leurs maisons mais ne sont pas traumatisés. En effet, certaines personnes voient dans des situations traumatisantes un événement passager, avance-t-elle. La conférencière s’est aussi discouru sur le trauma collectif qui, selon lui, préoccupe l’esprit, même si on ne le vit plus encore. Il se manifeste sous plusieurs formes : manque de sommeil, psychose de peur, pensées envahissantes, battement de cœur intense… Généralement, les symptômes liés au trauma ont la vie dure. Quand cela perdure, il devient un stress aigu. Pour y faire face, on doit discuter avec d’autres personnes. Si la situation persiste, le stress aigu se transforme en phase de stress post-traumatique ; dans ce cas, il faut se confier à une personne de confiance ou aller voir un spécialiste de santé mentale, conseille-t-elle. Dans sa présentation, Lourdya Bazile a aussi attiré l’attention sur l’état psychologique des enfants en ces temps qui courent. A en croire la présentatrice, les enfants sont aussi confrontés à cette situation de crise, même s’ils n’en parlent pas aux parents. Autant que les adultes, les enfants planifient aussi leur avenir. Face aux années scolaires bafouées, ils deviennent pensifs et inquiets, a-t-elle souligné. Ils se referment. L’enfant avant brillant peut devenir violent et moins performent à l’école. Les parents sont appelés à les écouter et les comprendre. Un bon moment d’échange, riche en conseils pratiques. Le public y a pleinement participé. À son tour, la présentatrice l’invite à mieux respirer et méditer. « On vit dans un pays ou les soucis se mêlent, on doit prendre du temps pour soi, faire du sport, bien se nourrir, s’assurer que l’espace pour dormir soit propre et prendre du temps pour soi. Il y a plus d’une façon de faire pour trouver le calme », rappelle la psychologue. Gertrude Jean-Louis

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